Un père tue ses deux enfants et se suicide à moto à la veille de NoëlUn père de famille de 47 ans a tué ses deux enfants, un garçon de 14 mois et une fillette de quatre ans, jeudi à leur domicile de Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) avant de se suicider à moto en se jetant contre un transformateur électrique, un drame probablement lié à une "séparation", selon les premiers éléments de l'enquête.
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Les faits se sont déroulés jeudi dans l'après-midi, alors que la mère des enfants faisait des courses, seule, quelques heures avant le réveillon de Noël, selon les premières informations de la police.
"La thèse du double homicide ne fait aucun doute", a affirmé à l'AFP une source policière, confirmant une information du Parisien.fr.
C'est la nourrice qui a découvert les deux petites victimes vers 15H00 au domicile familial, situé dans une zone pavillonnaire tranquille de la petite commune de Seine-et-Marne (15.000 habitants).
Les deux enfants ont été tués par arme blanche, a précisé la police, parlant de "coup de folie" de leur père, dont on ignorait jeudi soir s'il avait ou non des antécédents psychiatriques.
Le père de famille a été retrouvé mort une demi-heure plus tard au Plessis-Trévise (Val-de-Marne), à 18 km de Brie-Comte-Robert, a indiqué la même source policière.
Selon les premiers éléments de l'enquête, il aurait eu un premier accident avec sa moto avant de se suicider en se jetant contre un transformateur électrique.
La mère des enfants, qui était en train de faire des courses à l'extérieur, venait de recevoir un coup de téléphone de son mari qui lui signalait "un souci" avec les enfants, sans qu'il lui explique précisément la nature du problème.
Elle a alors contacté immédiatement la nourrice qui vit à proximité de leur pavillon et qui s'est rendue sur les lieux du drame où elle a fait la macabre découverte, a précisé la même source policière.
Le couple semblait connaître des "tensions", selon la police, qui n'en a toutefois pas précisé la nature. "C'est sans doute un drame de la séparation", a précisé de son côté à l'AFP le procureur adjoint du parquet de Melun, Loïc Pageot, sans autre précision. Le procureur a chargé la PJ de Versailles de l'enquête. Cette dernière s'est refusée à tout commentaire.
Une cellule psychologique devait être mise en place pour la mère des deux enfants et pour leur nourrice, toutes deux étant extrêmement choquées et incapables de s'exprimer dans l'immédiat, selon la police.
Le substitut du procureur, Elisabeth Courtot, s'est rendu sur place mais la magistrate s'est refusée à tout commentaire>.
